Robyn Solland, une étudiante passionnée du programme de Baccalauréat en Éducation (B.Ed.) des Parcours français à UBC Okanagan, partage son parcours, ses motivations et les enseignements tirés de son expérience lors de son stage CFE (Community Field Experience).
Choisir le Parcours français à UBCO
Lorsqu’on lui a demandé ce qui l’a motivée à devenir enseignante en français, Robyn partage son amour pour la langue française et son désir de la préserver après l’école. Ayant déjà une affinité avec l’enseignement de l’escalade, elle a trouvé le B.Ed. en français comme le mariage parfait entre ses champs d’intérêt.
“C’était une façon de pouvoir garder mon français, de le développer dans un milieu anglophone et de combiner mes deux passions”, explique-t-elle.
Le choix du Parcours français s’est révélé naturel pour Robyn. Originaire de Kelowna, la proximité avec sa famille et la possibilité de bâtir des contacts locaux ont influencé sa décision. Ayant déjà complété son premier diplôme en langue française, le programme du B.Ed. Parcours français à UBCO, était le complément parfait à ses études antérieures.
“J’ai fait une majeure en français pendant mon premier diplôme, ce qui m’a probablement dirigé vers le programme des Parcours français”, explique-t-elle.
Le choix du CFE en Suisse : une immersion culturelle et linguistique
Le CFE est une pierre angulaire du programme des Parcours français, offrant aux étudiants une immersion pratique dans leur futur métier. Celui-ci permet aux candidat.es de faire l’expérience de l’enseignement et de l’apprentissage dans un nouvel environnement qui offre une vision plus holistique de ce processus et qui améliore l’expérience d’enseignement formelle des candidat.es. Cette expérience offre également aux candidat.es un contexte distinct pour mettre en valeur leurs connaissances et leurs compétences pédagogiques, tout en les aidant à établir des occasions d’apprentissage communautaires en dehors de la salle de classe.
Interrogée sur son choix de la Suisse comme endroit pour vivre son CFE, Robyn explique son attrait pour une expérience en plein air.
“Je voulais faire mon CFE dans une école en plein air. Vraiment, j’adore la nature et je fais présentement du bénévolat avec Elevation Outdoors à Kelowna. Je vois l’impact du plein air et de la nature sur les élèves et les changements que ça peut faire chez les jeunes.”
Elle mentionne également son désir d’explorer une autre culture francophone, soulignant les différences enrichissantes entre les cultures françaises.
“Je savais que je voulais aller dans un endroit en français autre qu’en Colombie-Britannique, mais j’étais déjà allée au Québec et j’avais passé quelques semaines en France. J’aime bien les différentes cultures françaises. Je voulais une autre expérience dans une autre culture française. Parce que même s’ils partagent la langue, la culture est très différente” .
Le français étant sa langue seconde, Robyn partage les défis linguistiques auxquels elle a été confrontée dans sa mission d’enseigner le français dans ce nouveau contexte.
« Le premier jour, j’étais avec les trois cadaches, qui est l’équivalent à la deuxième et troisième année ici. Même dans leurs petits jeux de vocabulaire, il y avait des mots que je ne connaissais pas. Donc j’apprenais avec eux. Et c’était, je pense, un défi de savoir que j’étais là pour leur enseigner, mais que souvent, ils connaissaient plus le français que moi, » dit-elle en riant.
Quant aux moments forts de son CFE, elle évoque la découverte des différentes pratiques pédagogiques, ainsi que de l’apprentissage expérientielle. Elle souligne l’importance de voir ces idéaux théoriques, appris en salle de classe, prendre vie dans un contexte pratique.
« Un de mes plus beaux moments c’était de voir les pédagogies qu’on apprend en classe, comme l’apprentissage expérientiel et par projet, et de voir leur application concrète. Aussi de voir la motivation intrinsèque chez les élèves et leur désir d’apprendre ».
L’impact du CFE sur le Développement Professionnel
Interrogée sur la façon dont le CFE influencera son entrée dans la profession enseignante, Robyn souligne que son expérience lui a montré qu’il est possible de sortir des modèles plus traditionnels de l’enseignement, et de se tourner vers une pédagogie expérientiel.
“Ça me montre qu’on peut sortir des modèles traditionnels, même si c’est difficile. Et que c’est possible de trouver une façon alternative d’enseigner avec succès.”
Elle estime que cette expérience façonnera sa pédagogie future, la distinguant dans les entrevues professionnelles en tant qu’éducatrice confiante et innovante.
Robyn encourage vivement les futur.es candidat.es à choisir un contexte francophone pour leur CFE, soulignant l’impact positif sur le développement linguistique et la richesse des expériences culturelles.
“Je recommanderais vraiment de faire le CFE dans un contexte francophone et de vivre quelque part où l’on parle majoritairement en français. Parce que ça ajoute tellement quand tu dois vivre dans la langue et quand tu es obligée de converser et trouver les moyens de s’exprimer apporte beaucoup. Même si tu ne sais pas exactement comment le dire, ça te force à poser les questions et à être corrigé et à vraiment pousser ton niveau de français et de le développer davantage qu’en salle de classe.”
Dans ses aspirations futures, Robyn envisage un avenir où elle peut appliquer les enseignements acquis durant son CFE dans sa carrière d’enseignante en français. Sa passion pour l’éducation, combinée à son expérience internationale et à sa détermination à surmonter les obstacles linguistiques, font d’elle une future enseignante prête à inspirer et à éduquer les générations futures.
“C’est plus que juste un idéal sur papier maintenant. Je vois que c’est possible, c’est concret. C’est vraiment beau, c’est fort.”
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Explore the world of education in French: Robyn Solland’s adventure through the CFE
Robyn Solland, a passionate student in the Bachelor of Education (B.Ed.) program, French pathways at UBC Okanagan, shares her journey, motivations, and insights from her Community Field Experience (CFE)
Choosing the French Program at UBCO
When asked about what motivated her to become a French teacher, Robyn shares her love for the French language and her desire to preserve it beyond school. With an existing affinity for teaching climbing, she found the B.Ed. French pathways to be the perfect blend of her interests.
“It was a way to keep my French, develop it in an English-speaking environment, and combine my two passions,” she explains.
Choosing the French Program at UBCO was a natural fit for Robyn, a Kelowna native. Proximity to her family and the opportunity to build local connections influenced her decision. Having already completed her first degree in French, the French pathways in the B.Ed. program was the perfect complement to her previous studies.
“I majored in French during my first degree, which led me to pursue teaching in French,” she says.
Choosing CFE in Switzerland: Cultural and Linguistic Immersion
CFE is a cornerstone of the BEd program, providing students with hands-on experience in their future profession. It allows candidates to experience teaching and learning in a new environment, offering a more holistic view of the process and enhancing candidates’ formal teaching experience. This experience also provides candidates with a distinct context to showcase their pedagogical knowledge and skills while helping them establish community learning opportunities outside the classroom.
Asked about choosing Switzerland for her CFE, Robyn explains her attraction to an outdoor experience.
“I wanted to do my CFE in an outdoor school. I really love nature, and I am currently volunteering with Elevation Outdoors in Kelowna. I see the impact of the outdoors and nature on students and the changes it can make in young people.”
She also mentions her desire to explore another French-speaking culture, highlighting the enriching differences between French cultures.
“I knew I wanted to go somewhere French that wasn’t in British Columbia, but I’ve already been to Quebec and spent a few weeks in France. I like learning and experiencing the different French cultures. I wanted another experience in another French culture because even though they share the language, the culture is very different.”
As French is her second language, Robyn shares the linguistic challenges she faced in teaching French in this new context.
“On the first day, I was with the ‘trois cadaches,’ which is equivalent to second and third year here. And even in their little vocabulary games, there were words I didn’t know. I was learning with them. And it was a challenge to know that I was there to teach them, but often they knew French better than I did,” says Robyn with a laugh.
As for the highlights of her CFE, she mentions the discovery of various pedagogies, as well as experiential learning. She emphasizes the importance of seeing these theoretical ideals learned in the classroom come to life in a practical setting.
“One of my most beautiful moments was to see the pedagogies we learn in class, such as experiential and project-based learning, and witness their concrete application. Also, to see the intrinsic motivation in students and their desire to learn.”
The Impact of CFE on Professional Development
Asked about how CFE will influence her entry into the teaching profession, Robyn points out that her experience has shown her it is possible to move away from more traditional teaching models and turn to experiential pedagogy.
“It shows me that we can break away from traditional models, even though it’s difficult. And that it’s possible to find an alternative way of teaching successfully.”
She believes this experience will shape her future pedagogy, setting her apart in professional interviews as a confident and innovative educator.
Robyn strongly encourages future candidates to choose a French-speaking context for their CFE, highlighting the positive impact on linguistic development and the richness of cultural experiences.
“I would really recommend doing the CFE in a French-speaking context and living somewhere where the majority speaks French. Because it adds so much when you must live in the language and when you are forced to converse and find ways to express yourself. Even if you don’t know exactly how to say it, it forces you to ask questions and be corrected and really push your level of French and develop it further than in the classroom.”
In her future aspirations, Robyn envisions applying the lessons learned during her CFE in her career as a French teacher. Her passion for education, combined with her international experience and determination to overcome linguistic barriers, makes her a future teacher ready to inspire and educate future generations.
“It’s more than just an ideal on paper now. I see that it’s possible, it’s concrete. It’s really beautiful, it’s powerful.”